L’Unité pastorale ‘Champlon-Tenneville’ a été fondée par Mgr Vancottem, évêque de Namur, le 5 novembre 2017, lors d’une Eucharistie au cours de laquelle il a remis les lettres de mission. L’équipe se réunit avec le père Voidek, afin de rendre les assemblées plus participatives et dynamique, veiller à ce que les chorales ensemble soient au service de la communauté. Constituer des équipes de proximité dans toutes les paroisses. Promouvoir une pastorale des familles.
Voici ce que disait Mgr Remi Vancottem : Dans la confiance et l’audace, risquez l’ouverture à l’inattendu de Dieu, inventez de nouveaux chemins pour rejoindre les hommes et les femmes de notre temps, en pensant surtout aux plus petits. Nous espérons donc que Champlon-Tenneville, de même que les autres Unités du doyenné de La Roche, constitueront un grand pas en avant dans l’Église du 21ème siècle, et assureront l’avenir de l’humanisme chrétien.
Un peu d’histoire…
Depuis le début des années 2000, à la demande des évêques, et dans la pensée du Concile Vatican II voulant intégrer les laïcs, les sept paroisses de Cens, Champlon, Erneuville, Journal, Laneuville-au-Bois, Roumont et Tenneville étaient regroupées en secteur : cela permettait une meilleure organisation des activités de célébration ou de rencontre.
Par la suite, les évêques de Belgique ont voulu renforcer les attributions des secteurs et n’avoir plus qu’une dénomination unique.
Renforcer les Secteurs : les prêtres qui animaient les secteurs s’entouraient de laïcs venant des diverses paroisses, chacune ou chacun apportant sa contribution ou son aide, mais sans responsabilité ni engagement. Dans l’Unité, des laïcs, proposés par les chrétiens, sont nommés par l’évêque pour participer à l’organisation spirituelle et pratique de l’Unité. En collaborant avec le prêtre, ils l’informent des soucis et souhaits de la communauté. Il ne s’agit plus seulement d’une bonne volonté, mais d’une mission, acceptée par la personne et confirmée par lettre officielle de l’évêque remise à chacun(e), pour une durée de trois ans.
Il y a donc une structure, formée de laïcs autour du prêtre animateur, pour gérer l’Unité pastorale. Bien entendu, toute aide ou bénévolat apporté par les précédents membres des Secteurs est souhaité au vu des multiples besoins et réalités de l’Unité : patro, visiteurs de malades, écoles, catéchèse, mouvements de jeunes, 3×20, entraide, …
Et les paroisses, direz-vous ? Elles restent évidemment actives et répondent à un besoin humain et pratique. Dans l’Unité, il doit y avoir une équipe de proximité, ayant des contacts directs avec les paroissiens, pour informer le prêtre et/ou l’équipe de l’Unité. La Fabrique d’église étant chargée de gérer les biens immobiliers et mobiliers du culte en relation avec la Commune, la Région et l’évêché.
Dénomination unique : les évêques de Belgique ont souhaité mieux définir l’Unité. Dans certaines régions, on parlait de Secteur, ailleurs d’Unité. Or celle-ci comporte une structure bien pensée et établie, et, une dénomination floue pouvait amener des problèmes : une Unité autoproclamée pouvait ne pas être ouverte aux tendances des laïcs, ou ne pas comporter d’équipes de proximité ; que deviennent alors les paroisses ?